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Publié le 26 mars 2022 / Environnement

Défis écologiques et sanitaires en Afrique : La Fondation Brazzaville dialogue avec la diaspora

Le 26 mars, à Bordeaux (France) – À l’occasion de l’édition 2022 des Journées Nationales des Diasporas et de l’Afrique (JNDA), la Fondation Brazzaville a rencontré plusieurs acteurs politiques, économiques, sociaux et culturels africains et membres de la diaspora. Une occasion de parler environnement et santé.

Légende : Intervention de Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville, aux JNDA 2022, © Fondation Brazzaville.

Chaque année depuis 2013 à Bordeaux, les Journées Nationales des Diasporas et de l’Afrique (JNDA), initiées par le Club des Bâtisseurs, transcendent les clivages de toutes natures pour réunir des milliers de participants autour de personnalités africaines et issues de la diaspora en France.

 

Le but de cette rencontre annuelle est de développer et de mettre en lumière des initiatives économiques, sociales, politiques, culturelles et artistiques, et d’établir des ponts entre l’Afrique et l’Europe.

 

Invitée pour la première fois, la Fondation Brazzaville était représentée par Richard Amalvy, Directeur général, qui est intervenu dans le débat portant sur les défis écologiques en Afrique, et leurs solutions.

 

Dans un premier temps, il a présenté la problématique liée à la préservation du bassin du Congo dans un contexte d’urgence climatique : « Si nous sommes tous d’accord pour préserver ce qui est en passe de devenir le premier poumon de la planète, nous ne pouvons pas imaginer que les pays industrialisés demandent à l’Afrique de mettre le bassin du Congo sous cloche pour continuer de polluer, et interdire de fait le développement et le bien-être à venir des populations autochtones. Nous devons penser un modèle de développement et de croissance verte et bleue qui répond aux critères environnementaux des accords de Paris, tout en offrant un avenir prospère à l’Afrique ». Il a présenté les objectifs du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, une initiative africaine portée par seize pays, avec le soutien du Royaume du Maroc.

 

Il a conclu cette session par un pitch sur l’Initiative de Lomé contre les médicaments qui tuent, portée par les six pays africains signataires. Le directeur général a expliqué la méthodologie des plans nationaux de lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure prévus dans le cadre de cette initiative. Cette intervention lui a permis d’inviter les membres de la diaspora à s’associer aux solutions proposées par les partenaires de ces deux programmes.